MASCARADES
Dans ce solo aussi hypnotique qu’envoûtant, la chorégraphe et danseuse Betty Tchomanga se saisit d’une divinité vaudoue africaine. Elle est Mami Wata, esprit de l’eau, mi-femme, mi-poisson, une sirène à la fois attirante et inquiétante qui se tient devant nous, comme échouée.Commence alors, timidement d’abord, puis à un rythme de plus en plus effréné, une danse faite de sauts, de sursauts, de soubresauts, comme la résurgence de multiples présences, de gestes enfouis par la colonisation. Peu à peu, le spectacle se métamorphose et devient un jeu de séduction-répulsion avec les spectateurices, lorsque la danseuse descend de son rocher pour venir à leur rencontre.
Animée de pulsions organiques, frénétiques et répétitives, sa danse engagée et physique faite de bonds verticaux, évoque tout à la fois le désir et l’animalité. Sur des grognements mystiques, bientôt masqués par des rythmes à mi-chemin entre tambours et musique électro, la danse devient exutoire, pour dévoiler, tout en les gardant énigmatiques et obscures, les différentes facettes de Mami Wata, déesse ambivalente, sensuelle autant que monstrueuse.
Animée de pulsions organiques, frénétiques et répétitives, sa danse engagée et physique faite de bonds verticaux, évoque tout à la fois le désir et l’animalité. Sur des grognements mystiques, bientôt masqués par des rythmes à mi-chemin entre tambours et musique électro, la danse devient exutoire, pour dévoiler, tout en les gardant énigmatiques et obscures, les différentes facettes de Mami Wata, déesse ambivalente, sensuelle autant que monstrueuse.
Date de début : 21 mars 2024
Date de fin : 26 mars 2024